Jim Corr's Lies about lisbon Treaty

national | miscellaneous | other press Monday September 21, 2009 22:48 by Ger Kelly

Jim Corr is using a selective quote from an article by Giscard d'Estaing to give a completely false impression of what he actually said

Jim Corr has been all over the media recently quoting Valery Giscard d’Estaing and claiming that he wants to sneak the European Constitution past the Irish electorate. This is a big lie and Jim Corr knows it!

The quote he’s using is from an article written by Giscard which appeared in Le Monde on 15 June 2007 (see quote below). The quote is part of a critique of somebody else’s suggestion that the constitution be ratified by the member states piecemeal and on the sly. In the next paragraph (which Corr neglects to mention) Giscard rejects this idea, saying, “This approach of ‘divide and ratify’ is clearly unacceptable... it would confirm to European citizens the notion that European construction is a procedure organised behind their backs by lawyers and diplomats.”

In the following paragraphs Giscard goes on to appeal for an “honest treaty” and “total transparency” to allow citizens to hear the debate for themselves.

Clearly the meaning that Giscard intended is the exact opposite of what Jim Corr claims it is. Jim Corr is quoting selectively in order to give a false impression in a way that can only be described as dishonest.

Original text of article:
Le Traité simplifié, oui , mutilé, non
Article paru dans l'édition du 15.06.07
Les Etats européens peuvent sortir de l'ornière à condition de respecter l'esprit du Traité constitutionnel

Une dernière trouvaille consiste à vouloir conserver une partie des innovations du Traité constitutionnel, et à les camoufler en les faisant éclater en plusieurs textes. Les dispositions les plus innovantes feraient l'objet de simples amendements aux traités de Maastricht et de Nice. Les améliorations techniques seraient regroupées dans un Traité devenu incolore et indolore. L'ensemble de ces textes serait adressé aux Parlements, qui se prononceraient par des votes séparés. Ainsi l'opinion publique serait-elle conduite à adopter, sans le savoir, les dispositions que l'on n'ose pas lui présenter « en direct ».

Cette démarche de « diviser pour ratifier » n'est évidemment pas à la hauteur de l'enjeu. Elle est peut-être un bon exercice de présentation. Mais elle confortera les citoyens européens dans l'idée que la construction européenne est une machinerie organisée dans leur dos par des juristes et des diplomates.